mardi 29 janvier 2008

"Voyagez légers": le premier vol pour naturistes affrété en Allemagne

Les vacanciers allemands, amateurs de nudisme, pourront en juillet prendre l'avion dans le plus simple appareil, a annoncé lundi un voyagiste d'Erfurt (est), précisant que le pilote et les hôtesses garderaient leurs uniformes.
"Dans l'ancienne RDA, le naturisme était une manière très appréciée de passer les meilleures semaines de l'année. Nous voulons désormais recréer cette possibilité au-dessus des nuages", a expliqué dans un communiqué Enrico Hess, le patron du tour-opérateur "OssiUrlaub", qui s'adresse spécifiquement à la clientèle de l'ex-Allemagne de l'Est.

Les naturistes pourront, dès vendredi, réserver une place sur le vol prévu pour l'occasion par OssiUrlaub: un aller-retour dans la journée du 5 juillet prochain entre Erfurt (sud-ouest de l'ex-RDA) et l'île d'Usedom, en mer Baltique. L'aventure, facturée 499 euros par personne, est limitée à 50 amateurs de "FKK" ("Culture du corps libre"), la dénomination allemande du naturisme.

"Tous les passagers voyageront nus, mais on ne pourra se déshabiller qu'une fois dans l'avion", a précisé l'organisateur et "pour des raisons de sécurité, le pilote et le personnel de bord voyageront habillés".

"L'idée nous a été suggérée par des associations naturistes. Nous avons mis en place ce vol à titre de test, mais si ça marche, nous envisageons d'affréter d'autres vols naturistes, vers d'autres destinations", a dit Hess à l'AFP.

Pour la St-Valentin, les hommes dépensent 98 dollars, les femmes la moitié


Aux Etats-Unis pour la Saint-Valentin, le 14 février, les hommes vont dépenser 98,20 dollars pour offrir un cadeau à l'élue de leur coeur tandis que les femmes ne comptent dépenser qu'un peu plus de la moitié, soit 54,20 dollars, affirme une enquête.
Entre conjoints, les dépenses de la Saint-Valentin ne dépassent pas 69,30 dollars alors que les célibataires font plus d'efforts en dépensant 95,50 dollars, affirme l'étude de Discover Card, réalisée auprès de 1.018 adultes.

Les cadeaux les plus fréquents vont du dîner au restaurant (pour 74% des hommes) à la boîte de chocolats (49%) en passant par les fleurs (69%). Les femmes offrent plus volontiers des livres, des DVD et des CD de musique (44%).

"Le jour de la Saint-Valentin reste une occasion primordiale pour faire des achats pour le parfait cadeau destiné à celui ou celle qui est cher à son coeur", a commenté Julie Loeger, une responsable de Discover Financial Services, un organisme de crédit.

lundi 28 janvier 2008

Jean Ping peut-il succéder à Konaré ?


Le nouveau président de la Commission de l’Union Africaine sera élu au cours du 10e sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine qui aura lieu du 31 au 2 février à Addis-Abeba en Ethiopie. . Six candidats briguent officiellement la succession d’Alpha Oumar Konaré, l’actuel président de la Commission. Deux candidats issus de l’Afrique Centrale, deux de l’Afrique Australe, un de l’Afrique de l’Ouest et un de l’Afrique de l’Est. Candidat officiel de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) qui compte 11 pays ; le Gabonais Jean Ping, ministre des Affaires étrangères est considéré comme le probable successeur de Konaré. Pourra-t-il remporter cette élection ? Aucune élection n’est jouée d’avance, le parcours des six candidats présentés en quelques lignes ci-après situe les chances des uns et des autres.

Antoinette BATUMUBWIRA : une femme de communication pour le Burundi

Née en 1956 à Ngozi, l’actuelle ministre burundaise des Relations extérieures et de la coopération est diplômée en techniques de l’information et de la communication. Journaliste à la radio nationale entre 1979 et 1981, elle fut aussi chargée de la communication pour les Nations unies. La ministre, membre du parti CNDD-FDD, est bien implantée dans le milieu des ONG (Ligue des droits de l’Homme, mouvement anti-apartheid). Elle a estimé avoir ses « chances », l’ancienne règle implicite selon laquelle un président anglophone succède à un francophone, à la tête de la Commission, n’étant plus valable. Selon elle, cette alternance est avant tout régionale. Elle se pose donc en candidate de l’Afrique centrale alors que la CEEAC a son candidat officiel.

Jean Ping : le candidat officiel de la CEEAC


Né le 24 novembre 1942 à Omboué dans le département d’Etimbwé au Gabon, Jean Ping est. Le candidat du Gabon et de celui de toute la sous région de l’Afrique Centrale, Jean Ping qui cumule une riche expérience ministère et internationale a le profil de l’emploi

L’actuel ministre des Affaires étrangères et vice-premier ministre du Gabon défie l’autre candidate francophone et d’Afrique centrale, la Burundaise Antoinette Batumubwira. Jean Ping est un homme de diplomatie. Après avoir commencé débuté sa carrière comme fonctionnaire international à l’Unesco, il a représenté le Gabon auprès de cette organisation avant d’entrer au cabinet d’Omar Bongo, en 1984. Ministre à maintes reprises et dans différents domaines (l’Information, les Mines…), il a présidé la 59ème session de l’Assemblée générale des Nations unies, en 2004. Ce docteur en économie est « l’homme de la situation » pour les Etats de la CEEAC qui l’ont désigné comme leur candidat à la succession d’Alpha O. Konaré. Selon un diplomate de la Commission, la seule faille à son dossier serait le fait d’être soutenu par des Chefs d’Etats les plus résistants aux pratiques démocratiques prônées par l’Union.

Cassam Uteem : un ancien chef d’Etat en route pour la Commission

L’ancien président de la République de Maurice a démarré sa carrière politique comme conseiller municipal, lord-maire (1986) de Port-Louis, la capitale mauricienne, puis ministre à différents portefeuilles. C’est un candidat d’expérience. Elu à la magistrature suprême en 1992, il a été reconduit dans ses fonctions de président de la République pour cinq ans, en 1997. Mais en février 2002, après avoir refusé de promulguer une loi sur le terrorisme, qu’il jugeait « anti-démocratique », Cassam Uteem a démissionné de la présidence. Membre du bureau de l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale, ce diplômé en lettres et en psychologie siège également au Haut conseil de la Francophonie.

Inonge Mbikusita-Lewanika : une candidate royale.

Petite-fille du roi Lewanika du Barotseland, et fille du premier président de l’ANC de Rhodésie-du-Nord, elle est l’actuel ambassadeur de Zambie aux Etats-Unis. Cette femme de grande expérience est très connue du milieu diplomatique. Membre du parlement de 1991 à 2001, après le retour du multipartisme, elle s’est présentée à l’élection présidentielle de 2001. Inonge Mbikusita-Lewanika connaît bien l’Union africaine, pour y avoir été l’envoyée spéciale du président Levy Mwanawasa. Elle connaît également parfaitement l’Unicef, qu’elle a représenté auprès d’une vingtaine de pays africains.

Abdulai Osman Conteh : un juriste de renommée internationale.

Le candidat du Sierra Leone, Abdulai Osman Conteh est le Chief Justice du Belize, autrement dit, le président de la Cour suprême de cet Etat d’Amérique centrale. L’ancien vice-président de Sierra Leone (de 1991 à 1992) a avant tout occupé des fonctions juridiques, en tant que docteur en droit et enseignant à l’université de Sierra Leone, Attorney General, ou encore ministre de la Justice. Abdulai Osman Conteh a également été ministre des Affaires étrangères, ministre des Finances, et a travaillé à l’Onu, au sein de l’autorité de transition pour le Timor Oriental

Barnabas Sibusiso Dlamini : la stature d’un grand financier

Une importante expérience intergouvernementale à son actif : sa participation au « board » du Fonds monétaire international, entre 1994 et 1996. Barnabas Sibusiso Dlamini a démarré sa carrière à la manière d’un papillon : chimiste, analyste de laboratoire, expert-comptable…, puis membre du gouvernement, à différents postes. Cet homme de 65 ans a exercé la fonction de premier ministre du Swaziland de 1996 à 2003. Aujourd’hui, il reste membre du Conseil du roi.

samedi 26 janvier 2008

Des centaines de Nigérianes exploitées au Pays Bas


Un important trafic de jeunes filles nigérianes, exploitées dans les réseaux de prostitution dans différents pays européens, a été découvert aux Pays-Bas. Au moins 60 personnes, impliquées dans des réseaux actifs organisant la disparition de jeunes filles nigérianes à partir des centres d’accueil d’enfants non accompagnés, appelés "ama’s", aux Pays-Bas ont été arrêtées. 238 filles mineures nigérianes ont disparu de ces centres d’accueil depuis 2006.
La police néerlandaise vient de découvrir un vaste réseau de trafic de jeunes filles nigérianes exploitées par des réseaux de prostitution un peu partout en Europe Selon le chef du service national néerlandais de Recherche, Tom Driessen cité par la Police belge, au cours des dix dernières années, plusieurs centaines de jeunes filles, surtout des Nigérianes accueillies en Hollande, dans des centres pour enfants non accompagnés, disparaissaient sans que la Police puisse élucider la cause de leurs disparitions.

Certaines périodes, a ajouté Tom Driessen, les Pays-Bas ont accueillis, jusqu’à 3.800 mineures non accompagnés par an, ce qui rendait les enquêtes longues et laborieuses. Toutefois, suite à l’intensification depuis 2007 de la traque des trafiquants par la Police néerlandaise, ce chiffre a été divisé par 10.

L’enquête lancée a permis notamment l’arrestation d’un Nigérian installé à Amsterdam, qui est à la tête d’un réseau d’au moins 300 personnes, révèle les carnets d’adresses trouvés par la Police qui n’a pas révélé l’identité du trafiquant.

D’importantes sommes d’argent de plusieurs centaines de milliers d’euros ont été saisies dans les bureaux de ce trafiquant où les documents découverts montrent qu’il s’apprêtait à envoyer deux filles nigérianes vers l’Italie.

Le trafiquant a placé des jeunes africaines dans des bordels, aux Pays-Bas, en Espagne, en Italie, en Belgique et en France. Au Royaume Uni, la Police a trouvé la trace d’une centaine de Nigérianes exploitées dans des réseaux de prostitution alimentés par le trafiquant nigérian basé à Amsterdam. Les jeunes filles nigérianes étaient placées dans des bordels jusqu’à New-York aux Etats-Unis.

Les investigations ont permis de retrouver la trace d’au moins 150 passeurs qui étaient au service du ressortissant nigérian habitant à Amsterdam. Quelque 19 personnes impliquées dans le trafic de jeunes filles ont été arrêtées dans 4 villes néerlandaises. Ces personnes seront traduites en justice dans les prochaines semaines, a fait savoir la même source.

vendredi 25 janvier 2008

La justice libère H.F. Ossamy, l’ex patron de Gabon Télécom


L’ex administrateur directeur général de Gabon Télécom, Hervé Fulgence Ossamy, a été mis en liberté provisoire le 24 janvier, après avoir passé un mois et deux semaines à la maison d’arrêt de Libreville. Ses avocats, maîtres Justin Taty et Jean Paul Moubembé ont indiqué que leur client et gendre du chef de l’Etat, a été élargi contre le paiement d’une caution de 50 millions de FCFA.
La libération de M. Ossamy a été ordonnée par la chambre d’accusation après qu’elle eut examiné l’appel interjeté par la défense contre le refus de mise en liberté opposé par l’instruction et le parquet, a expliqué Me Moubembé.

L’ancien directeur général de Gabon Télécom avait été arrêté fin novembre suite à une plainte déposée par l’actuel actionnaire majoritaire de l’entreprise, Maroc Télécom, l’accusant d’avoir détourné plus de 650 millions de FCFA lorsqu’il était à la tête de la société.

M. Ossamy est la troisième personnalité publique a avoir été écrouée pour malversation financière, après l’ancien directeur général du Fonds d’expansion des petites et moyennes entreprises (FODEX), Jeanne Ngoleine Ossouka, et l’ancien ministre gabonais et député Alain-Claude Bilié Bi-Nzé

Mme Ngoleine Ossouka a purgé un mois à la prison de Libreville en 2006. Elle a bénéficié de la liberté provisoire après avoir versé une caution de 150 millions de FCFA

Sa nomination en janvier en qualité d’ambassadeur du Gabon auprès des Nations unies à Genève (Suisse) a suscité une vive réaction de la part de la justice qui a demandé au gouvernement de surseoir à cette décision.

La justice a indiqué que Mme Ngoleine Ossouka était encore sous le coup d’une instruction judiciaire et qu’elle ne doit pas quitter le territoire national tant que l’affaire n’aura pas été jugée.

Par contre l’ancien ministre Bilie-Bi-Nzé a été condamné à un mois de prison ferme, début janvier, pour avoir émis deux chèques en bois d’un montant total de 40 millions de FCFA. Selon des indiscrétions, d’autres grands responsables des entreprises publiques et privées seraient également menacés de poursuites judiciaires.

Lors de son discours à l’occasion de la célébration de ses 40 ans de pouvoir, le président gabonais, Omar Bongo Ondimba, avait demandé à la justice de faire travail en toute quiétude.

vendredi 18 janvier 2008

Le pari de Gabao Hip-Hop

L’association Afrik Aktion, organisatrice du festival Gabao Hip-hop, a présenté à la presse le 17 janvier à Libreville la plateforme de ses activités pour 2008, au cours d’une cérémonie qui a connu une forte mobilisation des artistes et des partenaires de ce célèbre festival qui est devenu en moins de cinq ans la rampe de lancement du mouvement hip-hop gabonais.

C’est en grande pompe que le président de l’association Afrik Aktion, Jules Kamdem Tanguiawa a présenté le 17 Janvier le programme d’activités de sa structure pour l’exercice 2008.

Cette cérémonie d’ouverture de la saison culturelle 2008 d’Afrik Aktion s’est déroulée à l’Hôtel Studios M’Plazza, en présence de nombreux artistes gabonais tels que Franck Baponga, B-Good le Rasta, les membres des groupes Hay’eo, FANG, Ar’c nal e-pop.,etc.

Deux partenaires clés du festival Gabao Hip-hop ont également rehaussé de leur présence l’éclat de cette cérémonie, à savoir la société de téléphonie mobile Celtel et le Centre culturelle français de Libreville. Celtel était représenté par monsieur Gandé Dagba, son directeur commercial et le CCF par son directeur, monsieur Guy Lacroix.

L’ouverture de la saison culturelle 2008 d’Afrik Aktion qui a démarré aujourd’hui va s’étaler jusqu’au 29 juin prochain. Selon Jules Kamdem, la programmation 2008 sera riche en événements et le soin qualitatif qui sera apporté à chacun des événements de cette année, dans la conception comme dans la mobilisation des moyens, est destiné à conférer au festival un statut international et l’installer dans la mémoire collective comme une des rencontres culturelles incontournables en Afrique centrale.

Pour commencer, l’association lance un concours d’arts graphique ouvert à tous les résidents gabonais, pour la conception de l’affiche du festival et dont le gagnant repartira avec la somme de 300.000 FCFA.

Ensuite, Afrik Aktion organisera pour la première fois au Gabon, un concours de danse Hip- hop qui accueillera des danseurs locaux comme des danseurs venus de plusieurs pays et de plusieurs continents. Les vainqueurs gabonais à ce concours représentera le pays pour le concours de danses urbaines « Positiv’art street » à Marseille en octobre 2008.

Comme les années précédentes, un concours national de rap parcourra les quartiers pour organiser des présélections pour le festival de Juin. Pour la première fois cette année, une caravane d’ateliers de formation aux activités Hip-hop va parcourir les différents établissements secondaires de la capitale pour faire bénéficier à un maximum de jeunes des avantages d’une telle formation.

Pour permettre une meilleur épanouissement des musiques urbaines, Afrik Aktion va également initier des ateliers de formation aux métiers du spectacle, sous la forme des stages professionnalisant destinés aux acteurs de l’ombre du milieu artistique.

Réussir cette entreprise en l’espace d’un semestre nécessite la rigueur, une bonne capacité d’organisation et des moyens conséquents. Afrik Aktion a-t-il les moyens de sa politique ? Sans préjuger sur les capacités de cette jeune association, elle peut néanmoins compter sur ses deux partenaires de toujours le CCF et Celtel.

Si le directeur commercial de Celtel, Gandé Dagba, n’a pas précisé le volume de la participation de son entreprise dans la programmation 2008 de cette structure culturelle, il a cependant indiqué que Celtel dans sa vocation d’entreprise citoyenne ne peut que soutenir une initiative qui est au centre de créativité de la jeunesse gabonaise et africaine.

Le CCF quant à lui est déjà partant avec une innovation de taille dans les annales du festival Gabao Hip-hop. En effet, selon le directeur du CCF, Guy Lacroix, son institution va lancer un prix intitulé, « prix Gabao Hip-hop ». Ce prix sera décerné par un jury international composé de meilleurs spécialistes des musiques urbaines, à l’issue du festival Hip-hop. Le lauréat de ce prix sera pris en charge par le CCF pour une tournée dans tous les centres culturels français de l’Afrique Centrale.

Cette initiative à elle seule décloisonne grandement l’aura du festival Gabao Hip-hop et récompense les efforts de la jeune équipe qui entoure Jules Kamdem depuis 5 ans pour faire vivre cet événement culturel et permettre à la jeunesse gabonaise et africaine d’être présente dans l’univers du Hip-hop international.

jeudi 17 janvier 2008

L’UOB sur le pied de guerre

Les étudiants de troisième cycle de l’Université Omar Bongo de Libreville (UOB), menacent d’entrer en grève pour protester contre la hausse des frais de scolarité en Master. Selon l’arrêté rectoral du 8 août 2007, les frais de scolarité sont fixés à 500. 000 FCFA pour le Master professionnel et 1.000 000 FCFA pour le Master recherche que l’on soit boursier ou non.
L’Université Omar Bongo de Libreville va –t-elle renouer avec le cycle de grèves? La récente augmentation des frais de scolarité pour les inscriptions en cycle de Master rapproche l’UOB de cette éventualité.

L’arrêté rectoral du 8 août 2007 rendu public seulement le 12 décembre dernier, pendant la période d’inscription des étudiants de troisième cycle, fixe les frais d’inscription en Master à 1.000.000 de FCFA pour le Master recherche et à 500.000 FCFA pour le Master professionnel.

Cette hausse des frais de scolarité touche indistinctement les étudiants boursiers et non boursiers. Une situation cocasse pour les étudiants boursiers dont les frais de scolarité sont pris en charge par l’Etat.

« Si les besoins réels des universités ne sont pas pris en compte par le budget de l’Etat, à qui incombe cette responsabilité : à l’administration universitaire ou à l’étudiant ? » s’interrogent les étudiants de l’université, à travers une lettre ouverte affichée un peu partout au campus universitaire.

La formation en Master va-t-elle occasionner un surplus de volume de travail au corps professoral ? Le passage au système LMD nécessiterait-elle un surcroît des moyens financiers
pour justifier ce renchérissement des coûts de formation pour le troisième cycle ?

Cette décision a provoque déjà la grogne des étudiants de l’UOB pris au dépourvu par cette mesure qui supprime ainsi la gratuité dans l’offre de formation de troisième cycle à l’UOB.

A l’approche de la fin du premier semestre, à l’exception du DESS Tourisme, aucune formation de troisième cycle n’a encore débuté les cours. Les étudiants de Licence ont rencontré le Secrétaire général de l’UOB à deux reprises, puis le Conseiller du directeur général des bourses et stages pur protester contre cette réforme qu’ils jugent abusive.

Avec le dysfonctionnement du restaurant universitaire, le non paiement de la dernière tranche des bourses de l’année dernière, cette décision vient encore dégrader le climat à l’UOB et fait planer le spectre de nouvelles grèves.

mardi 15 janvier 2008

Libreville va s’offrir une basilique


Le Chef de l’Etat Omar Bongo Ondimba a reçu le 12 janvier dernier l’Archevêque de Libreville, Mgr Basile Mve Engone, et monsieur Defarcori, maître d’oeuvre de la future basilique de Libreville. Le prélat était venu présenter au président la maquette de ce projet et les éléments de l’étude de faisabilité de cet édifice.
La capitale gabonaise envisage de s’offrir une basilique, la maquette de ce projet a été présentée au président Bongo Ondimba le 12 janvier dernier par l’Archevêque de Libreville Mgr Mvé Engone.

Les normes de construction de cette basilique devraient répondre aux normes de l’architecture moderne et permettre au Gabon de gagner un cachet spirituel de grande valeur à l’intérieur comme à l’extérieur.

« j’ai proposé un projet de grande qualité au Chef de l’Etat, qui a lui-même a sollicité un projet de grande classe et de grandes modalités pour le Gabon et la région, donc c’est une basilique qui aura une connotation spirituelle de grande valeur à l’intérieur et à l’extérieur du pays ; mais pour plus de précisions, nous en avons encore un mois pour asseoir les réflexions sur ce projet », a ajouté le maître d’oeuvre, Defarcori, réalisateur de plusieurs projets de cette envergure en Afrique comme dans le reste du monde.

L’étude de faisabilité de la future basilique de Libreville, joyau architectural en perspective, a consisté en l’identification du site devant abriter l’édifice, à l’étude de la période de mise en œuvre, à l’étude des coûts, de la durée des travaux et des charges annexes envisageables pour la mise en place de ce vaste projet.

Selon monsieur Defarcori « ce projet aura, je pense, un grand succès non seulement spirituel, mais aussi sur le plan architectural qui va dans l’expression véritable de la culture d’une Eglise catholique. Et c’est une église qui portera la prière, en plus de se hisser dans le rang des merveilles qui se font dans le monde entier et dans le concert des grands projets architecturaux internationaux ».

La maquette de la future Basilique, selon son concepteur, est l’expression de la grâce divine, symbole de l’Amour et de la foi en Jésus Christ. Le président de la République a apprécié cette représentation et porté son intérêt et son adhésion à la réalisation de cette œuvre, au même titre que l’Archevêque de Libreville.

Le maire de la commune de Ntoum arrêté


La loi des séries fonctionnerait-elle dans le giron politique gabonais ? Après l’arrestation de l’ex-ministre délégué Bilié-Bi-Nzé, le tour revient au maire de la ville de Ntoum qui, également pour une affaire de vente de véhicule, a été placé sous mandat de dépôt le lundi 14 janvier dernier à la prison centrale de Libreville.
Minko Mi Essono, maire de la commune de Ntoum (40 Km de Libreville) a été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville le 14 janvier dernier pour «abus de confiance aggravé et escroquerie».

Les faits : Courant 2007, la mairie de la commune de Ntoum a été dotée d’une camionnette de marque Mitsubishi. Précisément affecté au secrétariat général de cette mairie, le véhicule n’y aurait pas servi. L’édile de la commune aurait fait démonter les plaques d’immatriculation de l’automobile en vue de le revendre à un exploitant forestier européen exerçant dans la localité. La transaction aurait rapporté au mis en cause une somme de 11 millions de francs CFA.

Des "délateurs" auraient alerté les forces de l’ordre. Ayant eu vent de l’enquête, l’acheteur, craignant de passer pour un receleur, s’en serait ouvert aux autorités juridiques. Toutes choses qui ont conduit à l’arrestation de celui qui était le maire de Ntoum jusqu’au 12 janvier dernier, date officielle de la fin du mandat municipal avant les élections locales prévues pour avril prochain.

Le 13 janvier dernier, au cours d’un débat télévisé qui a réuni l’opposition et la majorité autour du ministre de l’Intérieur, André Mba Obame, celui-ci a mis en garde tous les maires qui s’accapareraient le patrimoine de l’Etat à la fin de leur mandat. Le ministre de l’Intérieur a donné instruction aux préfets et gouverneurs de veiller à ce que les élus sortant n’emportent ni le mobilier, ni les véhicules de fonction qui ne sont pas réformables. L’arrestation de Minko mi Essono s’inscrit-elle dans ce cadre?

samedi 12 janvier 2008

Les ministres à pied.


Les ministres gabonais n’auront plus droit aux véhicules de fonction payées par l’Etat, selon le communiqué du conseil des ministres présidé le 10 janvier par le président Omar Bongo Ondimba. Selon le porte-parole du gouvernement, cette mesure a été prise pour supprimer toutes dépenses inutiles ou ostentatoires de l’Etat.

Au terme du Conseil des ministres du 10 janvier, «le Conseil a décidé qu’à compter de ce jour, les ministres n’auront plus de véhicules de fonction achetés par l’Etat ».

C’est le porte-parole du gouvernement, le ministre de la Jeunesse et des Sports René Ndemezo’Obiang, qui a rendu public cette décision surprenante prise par le gouvernement.

Selon le porte-parole du gouvernement, cette mesure s’inscrit dans le cadre de la feuille de route déclinée par le chef de l’Etat lors de son discours à la nation du 1er décembre 2007 qui marquait les 40 ans de son accession à la tête de l’Etat.

Dans ce discours, le président Bongo Ondimba avait dénoncé les nombreux dysfonctionnements dans l’administration et accusé la classe dirigeante de détourner les fonds destinés au développement du pays.

Les économies ainsi réalisées devront contribuer à financer la politique sociale du gouvernement. Aussi louable soit-elle, cette décision pose un problème de logique.

L’économie réalisée par la suppression de voitures de fonction à 42 personnes ne permettra pas de résoudre le 1/10e des problèmes sociaux. Ensuite, comment imaginer que seul le ministre soit privé de voiture de fonction alors que tous ses collaborateurs ont droit à ce privilège?

Enfin cette mesure sonne comme une incitation au détournement, car il est difficile de croire que les ministres vont s’acheter des voitures avec leurs salaires alors que leurs subordonnés sont choyés par l’Etat. Pourquoi ne pas simplement supprimer ce privilège à toutes les administrations publiques et aux différentes institutions de la République?

Si ce gouvernement est vraiment de «mission» comme on le répète à longueur de journée, il faut lui donner les moyens de travailler avec efficacité. Or, la voiture de fonction, comme le bureau, ou le papier hygiénique des toilettes du bureau du ministre, sont autant d’éléments qui conditionnent l’efficacité de l’action. Va-t-on demander demain aux militaires d’acheter leurs propres tenues?

Le discours du 1er décembre a tracé l’horizon que le Gabon doit atteindre, il faut maintenant élaborer des politiques publiques claires, dégager des moyens conséquents pour réaliser cet ambitieux projet. Les économies dégagées par la suppression de voiture de fonction des ministres sont une simple rosée dans la canicule équatoriale.

vendredi 11 janvier 2008

"Nano", la voiture la moins chère du monde?


Le constructeur automobile Tata Motors, filiale du conglomérat indien Tata, a dévoilé le 10 janvier à New Delhi la voiture la moins chère du monde à 100.000 roupies, soit 2.500 dollars ou 1.250.000 FCFA.
Baptisée "la voiture du peuple", la "Nano", qui sera commercialisée courant 2008, est tirée par un minuscule moteur de 624 cm3, soit la cylindrée d'une moto et n'a ni climatisation ni fenêtres électriques, dans sa version de base.

Lors de l'inauguration, le patron du conglomérat indien, Ratan Tata, 70 an, a voulu voir dans ce lancement un événement dans l'histoire des transports au même titre que le premier vol vers la Lune.

Réfutant l'idée que ce nouveau produit soit susceptible d'augmenter la pollution et d'aggraver les embouteillages dans les mégapoles indiennes, l'industriel a indiqué qu'il avait souhaité mettre au point un produit "sûr" et "accessible à tous"

Pour l'instant, il n'y a que sept millions de voitures pour 1,1 milliard d'habitants sur les routes de l'Inde (contre une pour deux habitants en Europe ou aux Etats-Unis). Les Indiens ont acheté 1,1 million d'automobiles en 2005 et le chiffre devrait doubler d'ici à 2010 à mesure que la classe moyenne indienne progresse.

Tata quant à lui, espère vendre à terme un million de modèles de sa voiture bon marché par an, non seulement en Inde mais aussi sur les autres marchés émergents.

Contribuant à 5% du produit intérieur but (PIB) de l'Inde, le secteur automobile indien qui représente 34 milliards de dollars devrait quadrupler d'ici à 2016 pour atteindre 145 milliards de dollars, selon des prévisions du gouvernement indien.

Le parquet s’explique sur l’emprisonnement de l’ex- ministre Bilié-Bi-Nze


Après l'incarcération le 8 janvier dernier de l'ancien ministre gabonais délégué aux Transports, Alain Claude Bilié-Bi-Nze, à la prison centrale de Libreville pour avoir émis deux chèques sans provision, le parquet général de Libreville a affirmé au cours d'un point de presse le 9 janvier 2008 que «l'ancien ministre gabonais délégué aux Transports ne bénéficie pas de l'immunité parlementaire» malgré son statut de député.
Une bonne partie de l'opinion se demandait pourquoi le ministre Bilié-Bi-Nzé, n'a pas bénéficié de l'immunité parlementaire, alors qu'il est député. Le substitut du procureur de la République, Jean Bédel Moussodou Moundounga, a animé le 9 janvier dernier un point de presse afin d'apporter les justifications et les explications relatives à cette affaire.

Si l'article 38 de la Constitution de la République gabonaise stipule bien qu'« aucun membre du parlement ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l'occasion des opinions ou votes émis par lui dans l'exercice de ses fonctions'', le député et ex-ministre Bilié-Bi-Nzé est bel et bien en prison depuis le 8janvier dernier

Selon le substitut du procureur de la République adjoint, les dispositions constitutionnelles prévues par l'article 38 ne sont applicables qu'aux députés siégeant et non à ceux élus comme c'est le cas de l'ex-ministre délégué.

''Tout membre du parlement ne peut, pendant la durée des sessions, être poursuivi, recherché ou arrêté en matière criminelle, correctionnelle ou simple police qu'avec l'autorisation du bureau de la chambre intéressée, sauf en cas de flagrant délit ou condamnation définitive'' souligne le texte constitutionnel.

Sorti du gouvernement le 28 décembre dernier après la composition de la nouvelle équipe et au terme de deux années au service de l'Etat, l'ancien ministre gabonais délégué aux Transports est poursuivi depuis plusieurs mois dans deux affaires distinctes concernant l'achat de deux véhicules pour un montant de 40 millions de F CFA.

Jusqu' avant sa sortie du gouvernement, monsieur Bilié-Bi-Nze bénéficiait d'une ''disposition gouvernementale'' incompatible avec les fonctions de député. D'après le texte, la détention ou la poursuite d'un membre du parlement est suspendue jusqu'à la fin de son mandat, sauf en cas de levée de l'immunité parlementaire.

Le procureur de la République adjoint a toutefois indiqué que l'avocat de l'ex-ministre aux Transports pouvait encore faire appel.

jeudi 10 janvier 2008

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Explications du module codes gratuits

2 types de codes sont affichés :

1) Il y a les codes propres à un site web, par exemple les codes monlegionnaire, les findcodes, les prizpass, etc. Ces codes ne sont utilisables que sur un seul site, celui qui sera précisé sur le module en même temps que le code affiché. Une petite astuce pour être rapide, essayez de repérer le type de codes qui peuvent tomber et inscrivez vous sur les sites avant que le code arrive, ainsi lorsque vous serez (ou pensez être) le premier à voir chaque nouveau code, vous n'aurez pas à perdre de temps à aller vous inscrire sur le moment, ce qui permettrait à quelqu'un de plus rapide que vous ou à quelqu'un qui a déjà un compte ouvert sur le site en question d'en bénéficier le premier.

2) Et il y a les codes des opérateurs. Ces codes peuvent être utilisés sur de nombreux sites.

Il y a à notre connaissance 3 principaux opérateurs sur le marché, à savoir Rentabiliweb, Allopass et Optelo. Ces 3 opérateurs recouvrent pratiquement tous les sites du web francophone offrant un contenu payant. Chaque opérateur dispose d'un ou plusieurs type de codes différents, voici un petit récapitulatif :

a) Rentabiliweb propose les Getpass et les Speed'code, à vous de voir quels sites utilisent tel ou tel type de codes. Le fait de vous renseigner sur le type de codes qu'utilisent tel ou tel site peut vous faire gagner un temps précieux face aux autres internautes qui voudront également être les premier à utiliser le code.

b) Allopass propose les Allopass A et les Allopass B, à vous de voir également quels sites utilisent tel ou tel type de codes.

a) Optelo propose des codes propres à chaque site web qui utilise ses services. Lorsque des codes Optelo vous seront offerts, l'adresse du site sur lequel vous pourrez l'utiliser sera directement spécifiée sur le module.

Les listes des sites utilisant tel ou tel opérateur ne nous ont pas été divulguées pour des raisons de confidentialité, il faudra donc chercher un petit peu.

La bande passante d'Internet serait menacée d'engorgement dès 2010


Avec 100 millions de clips vidéo mis en ligne, YouTube est la plus grande vidéothèque au monde. C'est aussi un important consommateur de bandes passantes : en 2006, avec 27 pétaoctets (27 millions de gigaoctets) par mois, le site équivaut presque au trafic total d'Internet pour l'année 2000.
Le trafic mondial, estimé à 2 400 pétaoctets par mois en 2006, est promis à une forte augmentation : les prévisions de l'entreprise Cisco pour 2011 s'établissent à plus de 10 700 pétaoctets par mois, soit quatre fois plus qu'en 2006. Alors que les microprocesseurs informatiques sont régis par la loi de Moore, qui prédit que le nombre de leurs transistors double tous les deux ans, la demande de bande passante sur Internet suit-elle également une courbe exponentielle ?

En 2006, les systèmes d'échange peer to peer occupaient déjà 650 pétaoctets par mois, un chiffre qui devrait quadrupler d'ici à 2011. La vidéo en flux continu (streaming) devrait utiliser 27 % de la bande passante au lieu de 8 % actuellement. Mais c'est surtout la démocratisation de la télévision à la demande et de la haute définition qui va considérablement accroître la demande.

Entre 2007 et 2011, la télévision par Internet ou IPTV devrait être multipliée par 10, atteignant 1 200 pétaoctets par mois. Outre ces nouveaux usages, les capacités d'Internet sont mises à l'épreuve par les nouveaux utilisateurs d'Internet.

Au premier trimestre 2007, seuls 300 millions d'internautes ont souscrit un abonnement haut débit, c'est-à-dire supérieur à 256 kbit/s, sur les 1,2 milliard d'utilisateurs d'Internet. En 2011, leur nombre devrait presque doubler pour atteindre 567 millions.

Si la demande explose, Internet est-il menacé de congestion, voire de saturation ? Selon une étude exhaustive de l'institut Nemertes, "il semble évident que la demande en services Internet croît de manière exponentielle, quand les investissements dans les infrastructures évoluent de manière linéaire". "Nous pensons que les deux courbes pourraient se croiser dans les cinq prochaines années, peut-être dès 2010", précisent les auteurs du rapport.

De fait, dans les cinq ans, les sommes investies dans le Réseau au niveau mondial devraient croître en moyenne de 10 % par an, passant de 14,2 milliards d'euros à 20,8 milliards d'euros par an en 2012.

De telles sommes sont très insuffisantes pour Nemertes, qui préconise un investissement massif dans les infrastructures d'accès pour les utilisateurs. 95,3 milliards d'euros seraient nécessaires durant les cinq prochaines années, dont 38,2 milliards d'euros pour les seuls pays d'Amérique du Nord.

Malgré l'ampleur des sommes envisagées, ces dépenses sont largement surmontables pour un secteur dont le marché mondial dépasse, en 2007, les mille milliards d'euros.
Par ailleurs, les analystes de Nemertes ne se veulent pas alarmistes. Qu'adviendrait-il si l'infrastructrure ne pouvait soutenir la demande ? Lenteurs de connexion, échec de certains téléchargements...

Loin d'être une catastrophe violente, les effets seraient diffus. Les auteurs du rapport craignent en revanche de lourdes conséquences pour l'avenir du Réseau. "Le premier impact d'une infrastructure inadéquate sera de ralentir l'innovation. Les prochains Amazon, Google ou YouTube pourraient ne pas voir le jour", estiment les auteurs de l'étude.

Il faut savoir que 10 octets valent un mot, 2 kilo-octets une page de texte, 50 mégaoctets le contenu d'un album de musique au format mp3, 50 gigaoctets le contenu complet de deux bibliothèques publiques, 50 téraoctets, les données complètes d'une très grande société et 1 péta octet les données complètes de tous les voyages dans l'espace depuis leurs débuts.

mercredi 9 janvier 2008

Carte mondiale du bonheur... France 62, Gabon 88

Ce classement de 178 pays est issu de l'étude d'un universitaire anglais, Adrian White, qui a établi une carte mondiale du bonheur d'après cinq critères : santé, richesse, éducation, identité nationale et beauté des paysages.
Apparemment, la liberté ne semble pas prise en compte, ainsi que le pourquoi de la mauvaise humeur.

Par exemple, la France est très mal classée (62ème) alors qu'elle à une population en très bonne santé, qu'elle est l'un des pays les plus riches du monde, que son système éducatif est mondialement reconnu, son identité nationale est forte, et que ses paysages sont réputés.

L'étude portant sur les réponses des sondés, les français étant très critiques vis-à-vis d'eux-mêmes et surtout de leur pays, ils sont donc descendus dans les profondeurs du classement, près de l'Indonésie qui, elle, a connu quelques épisodes malheureux dernièrement.

Quant au Gabon, sa place plutôt élogieuse laisse songeur... Au point qu'on se demande qui a été sondé ! Mais après tout, c'est vrai que les gabonais en général ne sont pas trop malheureux, en particulier les vendredi et samedi soir.

La Chine n'étant que 82ème, quant à l'Irak, il n'est carrément pas présent dans ce classement... Déjà éliminé de la carte ou trop malheureux pour y figurer ?

Du plus heureux au plus malheureux :

* Danemark
* Suisse
* Autriche
* Islande
* Bahamas
* Finlande
* Suède
* Bhoutan
* Bruneï
* Canada
* Irlande
* Luxembourg
* Costa Rica
* Malte
* Pays-Bas
* Antigua et Barbuda
* Malaisie
* Nouvelle-Zélande
* Norvège
* Seychelles
* Saint Christophe et Niévès
* Emirats Arabes Unis
* Etats-Unis
* Vanuatu
* Venezuela
* Australie
* Barbade
* Belgique
* Dominique
* Oman
* Arabie Saoudite
* Suriname
* Bahrein
* Colombie
* Allemagne
* Guyana
* Honduras
* Koweït
* Panama
* Saint Vincent et Grenadines
* Royaume-Uni
* République Dominicaine
* Guatemala
* Jamaïque
* Qatar
* Espagne
* Sainte Lucie
* Bélize
* Chypre
* Italie
* Mexique
* Samoa
* Singapour
* Iles Salomon
* Trinité et Tobago
* Argentine
* Fidji
* Israël
* Mongolie
* Sao Tomé et Principe
* El Salvador
* France
* Hong Kong
* Indonésie
* Kirghizstan
* Maldives
* Slovénie
* Taïwan
* Timor Leste
* Tonga
* Chili
* Grenade
* Ile Maurice
* Namibie
* Paraguay
* Thaïlande
* République Tchèque
* Philippines
* Tunisie
* Ouzbékistan
* Brésil
* Chine
* Cuba
* Grèce
* Nicaragua
* Papouasie Nouvelle-Guinée
* Uruguay
* Gabon
* Ghana
* Japon
* Yémen
* Portugal
* Sri Lanka
* Tadjikistan
* Vietnam
* Iran
* Comores
* Croatie
* Pologne
* Cap Vert
* Kazakhstan
* Madagascar
* Corée du Sud
* Bangladesh
* République du Congo
* Gambie
* Hongrie
* Libye
* Afrique du Sud
* Cambodge
* Equateur
* Kenya
* Liban
* Maroc
* Pérou
* Sénégal
* Bolivie
* Haïti
* Népal
* Nigéria
* Tanzanie
* Bénin
* Botswana
* Guinée-Bissau
* Inde
* Laos
* Mozambique
* Palestine
* Slovaquie
* Birmanie
* Mali
* Mauritanie
* Turquie
* Algérie
* Guinée Equatoriale
* Roumanie
* Bosnie-Herzégovine
* Cameroun
* Estonie
* Guinée
* Jordanie
* Syrie
* Sierra Léone
* Azerbaïdjan
* République Centrafricaine
* Macédoine
* Togo
* Zambie
* Angola
* Djibouti
* Egypte
* Burkina Faso
* Ethiopie
* Lettonie
* Lithuanie
* Ouganda
* Albanie
* Malawi
* Tchad
* Côte d'Ivoire
* Niger
* Erythrée
* Rwanda
* Bulgarie
* Lesotho
* Pakistan
* Russie
* Swaziland
* Géorgie
* Bélarus
* Turkménistan
* Arménie
* Soudan
* Ukraine
* Moldavie
* République Démocratique du Congo
* Zimbabwé
* Burundi

Les performances sexuelles dans le monde

Selon l'enquête de Durex de 2005, les gens font en moyenne l'amour 103 fois par an !

Apparemment, les personnes les plus actives à ce sujet sont les hommes (104 fois par an contre 101 fois pour les femmes) et les personnes âgées de 35 à 44 ans (112 fois contre 90 fois pour les 16-20 ans).

Côté nationalité, les français décrochaient la palme d'or avec 137 fois par an en 2004, mais ils se sont calmés en 2005 avec seulement 120 rapports (6èmes en 2005).

Les grecs sont cette année les plus actifs (138 fois en 2005 contre 133 en 2004), suivis par les croates, les serbes et monténégrins (128 fois) et les bulgares (127).

À l'inverse, on retrouve en queue de peloton les japonais (45 fois), les singapouriens (73 fois) et les indiens (75 fois).

Quelques chiffres en vrac : la durée moyenne de l'acte dans le monde est de 19,7 minutes et 35 % de la population arrivent à l'orgasme à chaque fois.

Le Gabon ne fait pas partie des nominés... Hors concours sans doute !

Si le monde était un village !

Le monde entier est un village global. Imaginons un instant que ce village soit composé de 100 habitants, il y aurait :

- 59 asiatiques
- 14 africains
- 14 américains
- 13 européens

Il y aurait également 51 femmes, et 49 hommes.
On compterait 50 jeunes de moins de 25 ans.

20 personnes (uniquement des hommes), possèderaient 80% du village et de ses richesses. 1 femme seulement possèderait sa propre terre.

Entre 5 et 6 femmes auraient subi un viol.

42 personnes ne boiraient jamais d'eau potable.

50 personnes vivraient au sein même du petit village, 50 autres seraient éparpillés aux alentours.

33 habitants vivraient une situation de conflit armé, dont 23 seraient des femmes.

5 hommes et 1 femme seraient militaires, policiers, ou gendarmes.

5 enfants travailleraient dans des conditions d'esclavage et 1 petite fille serait employée de maison sans être rémunérée.

60 personnes sauraient lire, écrire et compter. 40 seraient des hommes.

50 habitants pourraient avoir accès aux soins de santé.

20 personnes auraient accès à un ordinateur, dont 15 connectées à un réseau de type internet.

1 personne serait considérée comme riche, c'est à dire possèdant plus de richesses que nécessaire pour assouvir ses propres besoins et ceux de sa famille. Elle possèderait à elle seule 50% du village et de ses richesses.

80 personnes auraient une religion, dont 40 seraient forcées de la pratiquer (sous la contrainte ou de par la coutume), et 20 autres ne la pratiqueraient pas. En outre, 5 personnes la pratiqueraient malgré des risques pour leur survie.

La bibliothèque du village ne serait accessible qu'à 24 personnes, les autres en seraient interdites. Le cinéma serait visité chaque semaine par 1 personne, toujours la même.

L'électricité serait coupée environ 50% du temps, faute de moyens. 30 personnes gaspilleraient 90% des ressources naturelles et énergétiques du village.

5 personnes seraient déjà parties en vacances. On prévoierait que 10 personnes au total le feraient d'ici 5 ans.

Etc, etc... Les chiffres peuvent ainsi s'étaler sur des pages et des pages. Ils permettent parfois de remettre en perspective chacun de nous sur notre planète, et de mesurer ce que nous sommes, nous les humains.

Arrestation de l’ex-ministre Alain Claude Bilié-Bi-Nzé


Douze jours après sa sortie du gouvernement, Alain Claude Bilié-Bi-Nzé, ex-ministre délégué auprès du Ministre d’Etat en charge des Transports, de l’Aviation civile et du Tourisme, a été incarcéré le mardi 8 janvier 2008 à la maison d’arrêt de Libreville pour émission de chèque sans provision. L’immunité parlementaire dont devait bénéficier cet élu de Makokou ne fonctionne pas encore.

Sitôt sorti du gouvernement à l’occasion de la formation du nouveau cabinet Eyéghé Ndong dit de "mission", Alain Claude Bilié-Bi-Nzé, précédemment ministre délégué auprès du Ministre d’Etat en charge des Transports, de l’Aviation civile et du Tourisme, a été incarcéré le mardi 8 janvier 2008 à la maison d’arrêt de Libreville pour émission de chèque sans provision.

Suite à un procès ayant eu lieu le 7 janvier dernier durant lequel il n’a ni comparu ni été assisté ou représenté par un avocat, l’ex-ministre s’est vu infligé par le tribunal de Première Instance de Libreville une condamnation à la peine de un (1) mois d’emprisonnement et à un million de francs CFA d’amende.

De source judiciaire, Alain Claude Bilié-Bi-Nzé aurait acheté à une dame nommée Badinga un véhicule pour lequel il aurait émis un chèque sans provision et à la suite de quoi il envoyait la dame "paître". Le tribunal a condamné l’ex-ministre à payer à ladite dame les 7 millions de francs CFA, prix de vente du véhicule, et 1 million de francs CFA de dommages et intérêts.

Né en novembre 1967 à Makokou, Alain Claude Bilié-Bi-Nzé a été élu député de cette ville en décembre 2006. Suite à sa sortie du gouvernement, il devait tantôt rejoindre l’Assemblée nationale. Le procès du 7 janvier dernier intervient au moment d’une intersession parlementaire qui ne lui a pas permis de recouvrer l’immunité parlementaire dont bénéficie encore son suppléant, Jean Mouaboudjè.

Ancien président d’un syndicat d’étudiants gabonais, Alain Claude Bilié-Bi-Nzé a publié le 21 décembre dernier aux Editions du Silence à Paris un essai intitulé "Et si on en parlait ?" dans lequel il donne sa vérité des faits ayant conduit au déshabillage d’un recteur lors d’une grève d’étudiants en 1994.

L’arrestation de Alain Claude Bilié-Bi-Nzé survient après le discours du président Omar Bongo Ondimba le 1er décembre dernier dans lequel il demandait à la justice de faire son travail à savoir, dénoncer les détournements des deniers publics, la corruption, le clientélisme, etc.

Alain Claude Bilié-Bi-Nzé est le premier ancien ministre à être écroué pour entorse à la loi. Son arrestation intervient après celle de Hervé Fulgence Ossami, 42 ans, lui-même deuxième responsable d’une entreprise publique mis aux arrêts pour détournements de deniers publics après Ngoleine Ossouka, administrateur général du Fonds d’expansion aux PME-PMI (FODEX).

samedi 5 janvier 2008

La Sogatra tire le frein à main.




Les agents de la Société Gabonaise de Transport (SOGATRA), l’unique société de transport en commun, sont entrés en grève depuis le 3 janvier dernier. Ils protestent contre le non paiement d’arriérés de salaire, les allocations familiales, les primes exceptionnelles et les primes de congés. Selon le président de leur syndicat, Aloïse Mbou Mbine, la grève est motivée par le silence observé par la direction générale de la Sogatra depuis le dépôt du préavis de grève le 26 décembre 2007.

Les agents de Sogatra, la seule société de transport urbain qui dessert les principaux quartiers de Libreville et la commune d’Owendo, ont décidé d’entrer en grève depuis le 3 janvier. Cette décision est une suite logique du préavis de grève déposé par les délégués syndicaux de l’entreprise depuis le 26 décembre et lequel a été, selon les syndicalistes, ignoré par la direction générale.

Les agents réclament le paiement intégral des deux mois d’arriérés de salaire, des primes d’allocations familiales, des primes exceptionnelles, des primes de congés, du 13è mois, de la prime de rentrée scolaire ainsi que des heures supplémentaires.


Selon le président de la Confédération des syndicats démocratiques autonomes (CDSA), Aloïse Mbou Mbine, la grève déclenchée par le personnel de la Sogatra est conforme au code du travail qui reconnaît dans l’article 346 que le déclenchement de la grève doit être précédé d'un préavis déposé par le syndicat le plus représentatif du groupe des travailleurs en conflit ou, en l'absence de syndicat, par les représentants du groupe des travailleurs en conflit.

Ce préavis doit préciser les motifs du recours à la grève et parvenir au chef d'entreprise ou d'établissement cinq jours ouvrables au moins avant le déclenchement de la grève. Il fixe le lieu, la date, l'heure et la durée de la grève. Le préavis ne fait pas obstacle à la négociation en vue du règlement du conflit.

Pour l’ensemble du personnel, il est inconcevable que certains d’entre eux aient été payés avant les fêtes de fin d’année tandis que d’autres ont passé les fêtes sans rémunération malgré la subvention de l’Etat, plus de 1,5 milliards de FCFA, et les recettes mensuelles de la société qui tournent autour de 50 millions des FCFA.

Pour les responsables de la Sogatra, notamment son directeur administratif et financier Benjamin Mounguengui Boulingui, cette grève est non conforme car elle serait entretenue par un conflit interne qui oppose certains responsables des ministères des Transports et des Finances.

Cette situation a conduit à la nomination, il y a quelques jours, d’un nouveau directeur technique et d’un nouveau directeur d’exploitation afin de redynamiser cette entreprise. Cette grève pénalise déjà nombre d’usagers, surtout les élèves qui constituent le gros des usagers de Sogatra.

jeudi 3 janvier 2008

Bongo lance les travaux de l’Ecole d’Application du Service de Santé Militaire

Le chef de l’Etat Omar Bongo Ondimba a procédé à la pose de la première pierre de l’Ecole d’Application du Service de Santé Militaire de Libreville le 31 décembre 2007. Cette école à vocation sous-régionale devrait permettre aux jeunes médecins militaires de compléter et de parfaire leur formation en santé militaire.
C’est le 31 décembre dernier que le chef de l’Etat gabonais a procédé à la pose de la première pierre de l’Ecole d’Application du Service de Santé Militaire qui sera édifiée sur un site aménagé en face de l’Hôpital d’Instruction des Armées (HIAOBO) sis au PK 9 à Libreville.

Il s’agit d’une école à vocation sous-régionale qui permettra aux jeunes médecins militaires de parfaire leur formation et d’acquérir les compétences nécessaires à la prise en charge des structures hospitalières périphériques qui viendront compléter ce projet.

Projet qui voit le jour dans le cadre de la coopération franco gabonaise, cette école accueillera les militaires, les civils ainsi que les experts africains, qui pourront venir y compléter leurs spécialisations.

Selon le ministre gabonais de la Défense nationale, Ali Bongo Ondimba, l’Ecole d’Application qui sortira de terre dans quelques mois permettra la formation et le perfectionnement des cadres et spécialistes de santé gabonais pour s’ouvrir par la suite aux techniciens de la sous région d’Afrique centrale.

Si ce projet est initialement élaboré pour recevoir le personnel militaire, l’Ecole d’Application des Services de Santé Militaire disposera également de filières adaptées au corps médical civil et proposera des formations articulées autour de la gestion médicale des catastrophes et situations d’urgence.

Le nouveau gouvernement devra faire preuve d’imagination.

En annonçant à la fin de l'année 2007 qu'une nouvelle dynamique doit naitre, le chef de l'Etat Omar Bongo Ondimba, dans son traditionnel discours à la nation a déclaré : « la place est plus que jamais à l'action ».

Dans son allocution à la nation gabonaise, il a demandé aux ministres retenus dans le gouvernement Jean Eyeghe Ndong III de « se mettre immédiatement au travail...avec le souci du bien public avant tout ».

« En entrant dans l'année 2008, j'ai voulu tenir le premier engagement pris devant vous au début de l'année. En effet, un nouveau gouvernement vient d'âtre constitué. A mes yeux, la situation de l'heure, les en jeux et la mission de cette nouvelle équipe ne soufrent d'aucune ambigüité ».

Abordant la gestion des biens de l'Etat, Bongo Ondimba, a déclaré : « j'insiste pour que la bonne gestion soit à nouveau de rigueur (...). Il faut renforcer le rôle de l'inspection générale des finances. Celle-ci aura notamment la charge de contrôler la gestion des crédits mis à la disposition des ministères ».

Enfin, le chef de l'Etat a souhaité que les Gabonais agissent ensemble car pour construire le modèle gabonais, « une telle œuvre ne saurait être le privilège ou la charge du seul président de la République ; ni même du seul gouvernement.